62 Logements Zac Empalot Toulouse
logement collectif
Idéalement situé à proximité immédiate du cœur de Toulouse, des faubourgs à l’est et des espaces naturels de la Garonne à l’ouest, le quartier jouit d’une situation exceptionnelle.
Construite dans les années 50, sa composition de grand ensemble de logements en immeubles collectifs révèle une rupture d’échelle totale avec le tissu environnant.
De plus, une partie du parc bâti étant devenu obsolète au regard des critères de confort et de performance énergétique, un vaste plan de rénovation dans le cadre du Grand Projet de Ville a vu le projet de l’agence Germe & JAM retenu lors d’un concours lancé en 2009.
Le projet pose 5 grands principes :
- Création d’un nouveau cœur de quartier mixant commerces, habitat et services.
- Favoriser, au sein du quartier, les accès et la circulation d’Est en Ouest et du Nord au Sud, et mieux relier Empalot aux faubourgs adjacents (Saint Agne / Saint Michel), à la future plaine de sports et de loisirs de l’île du ramier comme au nouveau quartier Niel.
- Une offre de nouveaux logements, variés et attractifs, avec un panel de typologie varié.
- Renforcer le service public de proximité, améliorer les conditions d’accueil des usagers et favoriser les liens avec les quartiers voisins en renouvelant les équipements.
- Rénover les logements et parties communes, réaménager les espaces publics et les pieds d’immeuble pour améliorer les conditions d’habitat et le cadre de vie.
CONSTRUIRE AVEC LE SITE
Notre réflexion est basée sur les éléments existants sur le site. La présence d’un sous-sol existant sur le site nous a conduit à proposer un traitement de la volumétrie sur deux plateformes distinctes. La cour jardin de plain-pied, et la cour haute en surplomb, le tout afin de rationaliser le volume de terre excavée
CONTINUITÉ PAYSAGÈRE
Afin de répondre aux exigences du PPRI, les rez- de-chaussée habités sont édifiés en surplomb du terrain naturel. Concomitamment à cette exigence, nous avons souhaité traiter le cœur d’îlot de plain-pied afin de permettre cette continuité paysagère depuis le parc de la Poudrerie, vers le mail paysager du cœur de quartier.
Pour cela, nous avons conçu des rez-de-chaussée proposant des hauteurs sous plafond généreuses et une transparence totale des deux parvis. La transparence se fait donc sur un axe nord/sud mais également est/ouest.
IMPLANTATION ET PERMÉABILITÉ
L’ensemble de la ZAC est conçu autour d’une matrice orthogonale. La particularité de l’îlot Triangle, et plus particulièrement de la série des trois plots (TR6, 8, 9 et Campanile), réside dans le fait que la matrice du quartier génère des redans le long de la rue Sellier. Nous avons clairement affirmer un traitement de séquences de pleins et de vides le long de la rue Sellier.
Les plots ainsi implantés en quinconce offrent une ouverture diagonale sur l’îlot, laissant vue et soleil s’y engouffrer.
HABITER LE CIEL – VIVRE AVEC LE GRAND PAYSAGE
L’îlot TR7 offre un potentiel d’exception quant aux vues que nous pouvons dégager sur le grand paysage (Pech David, Garonne et Ramier).
L’orientation des appartements a été pensée afin de permettre d’offrir des vues de qualité aux étages. De plus la loggia a été préférée au balcon pour l’ensemble des appartements afin de mettre en valeur l’espace extérieur tout en favorisant son usage. Nous les avons dimensionnées généreusement afin qu’elles deviennent une véritable pièce à vivre.
Dans cette même logique, nous avons souhaité au maximum habiter les toits. La vue y sera stupéfiante, et permettra de prolonger au niveau supérieur et dans le ciel les jardins du sol.
Le bâtiment en accession sociale offre un toit habité sur lequel les espaces de jardins sont privatifs. Chaque appartement du dernier niveau est traité en duplex. Son jardin se retrouve donc sur le toit.
Le bâtiment locatif social offre un espace de jardin partagé sur le toit avec un potager. Une serre permettra également de lever les semis, cultiver les plantes aromatiques, faire de culture hors sol et même protéger les fleurs d’ornements.
MATÉRIALITÉ
Notre projet souhaite développer une architecture tournée autour du blanc. L’angle de la rue Sellier et du passage de Menton vient même faire écho à l’œuvre de Raymond Chini.
Le rez-de-chaussée sera traité en béton lasuré. Le socle négatif viendra souligner cette différence de matérialité avec les étages.
Les volumes en creux seront appareillés d’un bardage zinc à joints debout de teinte bronze. Outre la durabilité de ce matériau vernaculaire, il nous offre un contraste avec le blanc dans un dialogue contemporain du projet. Constitué de béton, de zinc, d’enduit et de verre, les façades offrent un ensemble architectural homogène.